2011 : les recettes publicitaires des médias et les dépenses de communication des annonceurs résistent à la crise !

Pour l’année 2011, les dépenses de communication des annonceurs progressent de + 1,9% et les recettes publicitaires des médias se stabilisent à + 0,1%. Les premières représentent 31,4 milliards € et les secondes s’élèvent à 10,7 milliards €.

Faits marquants :

  • Internet tire le marché publicitaire avec une évolution pour le display de + 14%.
  • Le mobile (pour sa première mesure annuelle à l’IREP) réalise la meilleure progression avec + 37,5%, même s’il reste un petit marché avec 33 millions d’€ de recettes publicitaires.

 Source : IREP – FRANCE PUB 2011.

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The Guardian à l’ère digitale

Les usages de lectures ont changé, The Guardian s’est adapté aux nouveaux supports et prolonge la conversation avec ses lecteurs. Avec sa campagne, Three Little Pigs, The Guardian démontre parfaitement ses aptitudes à vivre à l’ère digitale, mais aussi la fin du modèle unique basé sur le papier. [DocNews – 2 mars 2012].

L’histoire des 3 petits cochons vengeurs, suivie par des lecteurs sur différents supports, une histoire et plusieurs manières de la raconter par un traitement journalistique spécifique pour chaque support.

Source : DocNews -> Lire la suite…

France 2011 : le retour du roman social ?

Les romans sociaux ont toujours fait partie du paysage littéraire américain. En 2011, c’est Franzen et Auster qui nous livrent deux grands romans de société, l’un sur les classes moyennes, l’autre sur les laissés-pour-compte. L’ambition de donner au monde le « grand roman américain » a toujours été celle des écrivains américains. Elle était déjà celle de John Dos Passos dans les années 30 avec la trilogie USA (1938), de Don DeLillo dans les années 70 avec Americana (1971) et de Philipe Roth qui en fit d’ailleurs le titre d’un de ses romans, The Great American Novel (1973) ou encore de Paul Auster en 1992 avec Leviathan. En France, après l’époque de Balzac avec La Comédie humaine (1822-1825) et de Stendhal, puis de Zola avec Les Rougon-Macquart (1871-1893) et de Flaubert, peu d’écrivains ont affiché une telle ambition. Changement en 2011 avec la parution de deux romans : L’art français de la guerre d’Alexis Jenni et Le Système Victoria d’Eric Reinhardt, un état de la société française de notre époque, chacun dans un genre très différent.

L’art français de la guerre – Alexis Jenni

 Roman érudit et très bien construit. Écriture « parfaite », trop parfaite peut-être ? Manque de simplicité, ampoule, emphase, digressions, écriture qui du coup apparaît trop laborieuse, en tout cas à mes yeux. Et après on aime ou on aime pas les récits de guerre. Moi je n’aime pas. J’ai lu mais sans aucun enthousiasme donc…

Freedom – Jonathan Franzen

Si Auster relate le désespoir des laissés-pour-compte, Franzen quant à lui relate celui de la classe moyenne, « summum de la vacuité béate » [interview Le Nouvel Observateur, août 2011].

Pour certains, ce Franzen est presque « le grand roman américain » que les auteurs cherchent tous à atteindre. Pour moi un manque d’empathie pour les personnages qui gâche le récit.

Sunset Park – Paul Auster

 Le dernier Paul Auster : chef d’oeuvre !

Contexte : la crise économique et le scandale des subprimes. L’incipit rappelle le documentaire de fiction  réalisé par Stéphane Bron : Cleveland contre Wall Street (2010).

 Un état de la société américaine aujourd’hui, le désespoir des laissés-pour-compte, et un récit captivant on l’on suit avec beaucoup d’empathie le récit de vie de cinq personnages.

Le Système Victoria – Eric Reinhardt

 Brillant !

Un exemple réussi de marketing expérimental dans une publicité

Lion de Bronze Cannes 2011.
 
Ils ont eu les yeux bandés afin de participer à une expérience olfactive, dans un décor digne d’un film d’horreur. L’agence a sélectionné un des restaurants les plus crades de New York, une maison sale et abandonnée de Los Angeles et une auberge de jeunesse de Buenos Aires. Bien installés, les participants étaient invités à humer, humer … pour ne rien sentir tellement le produit est efficace.
 
Febreze élimine les odeurs même les plus tenaces. La marque de désodorisants, en collaboration avec Grey New York, a choisi de sélectionner quelques « cobayes » trouvés au hasard des rues pour en donner la preuve.
 

 Sources :

« Lose your licence and you’re ‘screwed’ »

Loin des images trash à la française, une campagne volontairement décalée et humoristique lancée par la sécurité routirère australienne. À même objectif, ton différent.

Nef majestueuse…

Jeu de lumière et de matière avec Anish Kapoor sous la Nef du Grand Palais.

Monumenta 2011.